Salon de la Maquette et du Jeu

Samedi 14 avril, 09h30. Accompagné de Christophe Patole, mon adversaire habituel, je me rends au Salon de la Maquette et du Jeu où des membres de la liste de diffusion de Warmaster se sont donnés rendez-vous pour s'organiser quelques petites batailles.
Après une bonne heure de file d'attente et l'achat d'un billet d'entrée à 67FF nous arrivons enfin devant le stand Rackham, point de rendez-vous défini quelques jours plus tôt sur la liste de diffusion. C'est Nicolas Pory qui est arrivé le premier ; il nous accueille avec une mauvaise nouvelle : les tables de jeu mises à la disposition des visiteurs et habituellement présentes au salon ont disparu! Arnaud Bourragué arrive à son tour. Après vérification à l'accueil il s'avère que les tables ont été démontées après le tournoi de wargame historique (ayant eu lieu une semaine plus tôt) car les gens les utilisaient pour déjeuner et non pour jouer, pour preuve les tables (plateaux et tréteaux) sont enchaînées dans un coin de la salle de jeu. Au commissariat général nous affrontons deux hôtesses souriantes mais fermes : non, il n'est pas question de remettre en place une ou deux tables.
Entre temps sont arrivés Pierre et Matador qui ne peuvent que constater la triste situation...Fort heureusement pour nous Nicolas a soudain une idée : il connaît bien le propriétaire de StarPlayer, un magasin spécialisé, et il pense pouvoir le convaincre de nous réserver un endroit où faire une partie. Un coup de fil plus tard et nous voilà avec une petite bataille en vue.

Nicolas Pory en pleine méditation

Starplayer Nous laissons donc Pierre et Matador qui souhaitent faire le tour du salon avant de nous rejoindre et nous prenons la direction de StarPlayer. Arrivé là nous sommes accueillis à bras ouverts par le patron et l'un des vendeurs, fans de Warmaster, qui nous fournissent tout le matériel (plaques de terrain et décors divers) pour mettre en place notre petite bataille. Nicolas commanderait son armée de Morts-Vivants.

Il serait épaulé par quelques mercenaires Impériaux placés sous les ordres d'Arnaud.
En face se déploieraient mes Nains ainsi qu'une sélection de Hauts-Elfes de Christophe et de Corbier.

La Bataille des Trois Armées

Les zones de déploiement de chaque armée sont chacune occupées par deux grandes collines (idéales pour l'artillerie). Au centre du champ de bataille se trouvent un village et plus loin quelques bois.

Les nécromanciens à la tête des Morts-Vivants profitent immédiatement de l'erreur. L'armée des non-vivants s'ébranle vers ses adversaires tandis que les charognards fondent du ciel sur les rangs Nains et Hauts-Elfes. Les aigles géants sont repoussés hors du champ de bataille tandis que les rangers tentent vainement de résister aux créatures volantes. Alors que les fiers Nains sont forcés de battre en retraite des dizaines de squelettes sortent de terre et les massacrent jusqu'au dernier. L'unité fraîchement déterrée se tourne alors vers un canon à flammes Nain qui malgré une résistance extraordinaire se fait réduire en pièces. A l'extrémité du champ de bataille, les mercenaires impériaux embauchés par les Nécromanciens attendent avec patience leurs ordres mais rien ne vient...

Il est temps pour les Nains et leurs alliés Hauts-Elfes de réagir. Malheureusement la confusion causée par les tirs d'une catapulte à crânes et des problèmes de diffusion des ordres limitent les manoeuvres alliées.

La menace des charognards est cependant éliminée par une charge des heaumes d'argent. Les canons Nains donnent quant à eux de la voix et repoussent une brigade de squelettes qui tentait de contourner le village. Les Morts-Vivant pensent alors pouvoir à nouveau prendre l'initiative.

Corbier et Christophe Patole préparent leur plan de bataille

Mais les prêtres-liches, avides d'utiliser leur magie nécromancienne contre leurs adversaires, s'étaient trop éloignés de leurs propres lignes et aucun de leurs ordres n'est exécuté par leurs serviteurs
.Et peu enclins à faire preuve de plus d'initiative que leur employeur, les mercenaires impériaux décident de rester à l'écart des combats.