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Antonio Ponte "… C'est alors que nous approchions de l'entrée de la mine que nous fûmes assaillis par un groupe de " champignons sauvages " dont certains étaient de taille gigantesque ! Ne vous marrez pas, bande de péquenots, si vous vous étiez trouvés dans note situation, peu d'entre vous seraient encore là ce soir pour en rire!". Le tirailleur impérial avait réussi à surprendre par ces paroles les soudards qui l'entouraient dans la taverne du vieux Kranz-Patte-Pourrie. Les rires ayant cessé, l'inquiétude s'étant installée, le soldat se versa à boire et poursuivit son récit : "Certains de ces monstres étaient aussi hauts qu'un cheval, mais bien plus gros. En fait, leur corps n'est pratiquement composé que d'une gueule hérissée de dents plus longues que des épées et que de pattes avec des griffes presque aussi longues. Quelques Gobs complètement fous chevauchaient certains d'entre eux. J'ai vu périr le jeune et solide Hans-Belle-Gueule qui se retrouva déchiqueté en deux coups de dents à peine. Quant au vieux sergent Mörderisch, il opposa une résistance héroïque avec une dizaine de vieilles barbes, mais ils finirent par se faire avaler à leur tour. Le capitaine Meutemaëster ordonna le repli vers le régiment. Ces saletés que les Gobelins appellent Squigs nous poursuivaient en sautant en tous sens dirigés par des Gobs qui se tenaient derrière eux ou qui les chevauchaient. Alertés par nos cris, les arquebusiers du Régiment von Strasseburg chargèrent leurs armes et les vidèrent sur ces monstres et leurs meneurs. Les Squigs s'égaillèrent alors en tous sens, s'entre-dévorant. Ce n'est qu'à ce moment-là que je vis ma main…". Deux-Doigts baissa les yeux vers son moignon gauche tandis que dans la taverne on pouvait entendre les volutes de fumée monter…
Le tirailleur rompit le lourd silence : "Ma seule consolation fut de voir pratiquement tous les Gobs qui les accompagnaient se faire tailler en pièces par ces saletés qu'ils avaient amenées. Les arquebusiers qui les poursuivirent vinrent ensuite nous raconter que les Squigs survivants étaient tombés sur une horde d'Orques sur lesquels ils se jetèrent avec rage. Les Peaux-Vertes durent les éliminer pour sauver leurs vies.". Peu à peu les hommes se remettaient à bouger et des voix se firent entendre. Une jeune recrue se crut malin en déclarant : "En tous cas, moi, je préfère tomber sur des Gobelins que sur des Orques…" |
"Crétin!" le coupa sèchement Deux-Doigts. "Avec les Orques tu sais à quoi t'en tenir. C'est un ennemi conventionnel et très prévisible : il te voit, il te fonce dessus. Les Gobelins sont beaucoup plus malins, même si physiquement ils ne font pas le poids. Ils ont des idées complètement folles qui finissent par gâter une bonne guerre. Leurs Shamans sont aussi dangereux que ceux des Orques, mais bien plus diaboliques."
Les Squigs sont des créatures sauvages et dangereuses : de par leur comportement, ils ne peuvent être embrigadés qu'avec d'autres unités de Squigs. En combat, les Squigs doivent toujours avancer/poursuivre. Lors de la phase d'ordres, si le jet de commandement est raté, l'unité de Squigs se jette sur l'unité la plus proche (amie ou ennemie) et livre combat jusqu'à son anéantissement. Un recul des Squigs équivaut à la disparition de l'unité.
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