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CHAPITRE 1 - LA TRAQUE - LES TEXTES D'AMBIANCE Découvrez les textes d'ambiance écrits par Mocchus au fur et à mesure du déroulement de la campagne nationale précédent le Week-End d'Oizon 2024. C'est ainsi qu'ont été dévoilés les sombres complots se tramant derrière l'enlèvement du fils de l'Empereur... Chapitre Premier La fragile unité des peuples 2514 AS (Après Sigmar) La pluie tombait sur la terrasse du Palais d'Aldorf, L'Empereur Karl Frantz sentait les gouttes fraîches s'écraser sur son visage. Il souffla une dernière fois avant d'affronter l'entretien qui allait venir, ferma les yeux quelques secondes pour calmer une nouvelle fois sa colère et perçu l'arrivée de son invité dans son bureau. Le vieil homme balafré vit l'Empereur revenir dans le bureau, fermant les portes de la terrasse. Les deux hommes se faisaient face et se connaissaient bien, le Grand Théogoniste attendit les premiers mots de Karl Frantz. - Volmark, merci d'avoir était prompt. - Votre excellence, j'honore mes vœux et suis là pour vous aider au mieux. - Vous a t on mis au courant ? - Je n'ai vu que votre page pour l'instant, je suis dans l'attente de votre requête. - Luitpold a disparu, je vous préviens dès à présent, je ne sais pas ce qu'il s 'est passé et n'ai aucun indice, enfin rien de bien probant, ça s'est produit ce matin et personne n'est au courant hormis mon page et celui de mon fils bien entendu. - Oserai je demander si vous craignez une fugue ? - Vous osez Volmar donc inutile faire des ronds de jambes avec moi ce n'est pas votre style et ce n'est pas le moment. Vous vous doutez bien déjà de ce que ça peut engendrer. Pour répondre à votre question, non à priori, le valet de mon fils l'a vu au réveil et quand il est revenu lui apporter son petit déjeuner Luitpold avait disparu. La fenêtre était entrebâillée, la porte fermée depuis l'extérieur, seulement le valet possède une clef et le double est ici dans mon bureau. Vous connaissez les prérogatives depuis que nous savons de source sûre que les Skavens sont en activités au sud. Le jeune homme est venu me chercher dès qu'il a compris et voilà où nous en sommes vous êtes le premier à connaître les faits. - Bien, votre excellence, puis je aller inspecter la chambre personnellement ? - Faites ce qui vous semble bon, mais je n’ai rien vu à l’intérieur. - J’y vais de ce pas, je reviens dès que possible. La chambre de Luitpold avait était fermé, deux gardes postés devant. Volkmar compris que les nouvelles iraient vite et que d’ici à ce soir, l’Empire dans son entièreté serait au courant. Rapidement le grand Théogoniste ressentit les fragrances du chaos, un parfum magique subtil subsistait encore dans l’air mais pas pour longtemps. La fenêtre grinçait et les battants des volets suivaient le vent puissant de l’extérieur. Le lit était sans dessus dessous, des affaires traînaient autour, aucun objets inopportun laissés sous la couche ou autre part. Il est connu que le château d’Aldorf recèle de passage en tout genre, en s’attardant sur la cheminée, Volkmar ne mit pas longtemps à trouver une ouverture secrète mais le chaos n’y résidait pas ou plus. Il en parlerai à l’Empereur dès qu’il sortirait d’ici. En se penchant à la fenêtre, surplombant la ville, il compris que les vingts mètres de hauteur aurait désabusé le moindre petit bandit, on était sur une affaire plus sombre et bien plus énigmatique. ![]() Ainsi,
Luitpold l'unique fils de L’Empereur fut kidnappé, un jour d'automne
2514, des réunions et des conseils extraordinaires furent rapidement
organisés, la ville passait au peigne fin puis le canton et la province
toute entière, au bout d'une semaine, les rumeurs allaient bon train et
Karl Frantz n’eut d'autres solutions d'en appeler à tout l'Empire pour
retrouver son fils. Chaque province y répondit rapidement et des
battues furent organiser par de là les terres Impériales. Au bout d'un mois, le Roi Louen Coeur de Lion fit amener en Altdorf des chiens de chasse, La Tsarine Katarina ordonna des battues sur tout le territoire Kislévite, Le Haut Roi Nain Thorgrim le rancunier, fit fouiller les montagnes autour de Karaz-a-Karak et fut suivi par son peuple pour se mobiliser et trouver une trace de l'enfant. Deux mois après sa disparition, le Roi Haut Elfes Finubar le voyageur, envoya sa flotte de part le monde quérir des informations, des fauconniers elfes sylvains parcouraient les cieux dans tout Atel Loren et même au delà, certains princes tiléens rallièrent la traque et finalement l’événement se faisait ressentir de par le monde entier, on raconte que des mercenaires fouillaient les comptoirs lustrien de l'empire pour retrouver le garçon. Karl Frantz, fut le premier surprit d'une telle réaction, il ne s'attendait pas à autant de geste de ses alliés d'hier et d'aujourd'hui. Volmar sut trouver les mots pour expliquer à L’Empereur que chaque peuple tenait à son temps de paix et que ça arrangeait les grands de ce monde que lui soit au pouvoir plutôt qu'un autre. Luitpold est le futur Empereur et c'est une situation inespérée pour trouver quelques faveurs. Ainsi des peuples entier se ralliaient en soutient à L'Empire durant cette période. Après trois mois, l'enfant demeurait introuvable et toute trace de son enlèvement restait un mystère pour les Impériaux, en tout cas officiellement. Ainsi, chaque citoyen, roturier ou noble prirent les armes pour les soulever au nom de L'Empereur. ![]() Pourtant,
de part le monde, le soutient à L'Empire n'était pas unanime et
certains puissants se réjouissaient de tout ce qui se passait sur le
territoire Impérial et globalement dans le monde. - Tant que l'Empire et leurs alliés sont occupés, ils ne se préoccupe pas de nous. - Oui votre seigneurie mais que doit on faire ? - Faire en sorte que ça continue Igor, donner de faux espoirs, se servir des rumeurs, contacte mes cousins et mes fidèles, envoi un corbeau à Lady Ariette et surtout reste discret. - Très bien Maître, vos désirs sont des ordres. - Il faut tout mettre en œuvre pour retrouver ce marmot, j'ai toujours voulu un fils après tout. Des échanges comme celui entre le Comte Mannfred Von Carstein et son valet de pied, se multiplièrent dans des milieux bien différents. Et chaque seigneur de la ruine, du désordre ou du chaos eu la même pensée, tant qu'ils cherchent ils ne nous gênent pas, autant qu'ils cherchent le plus possible et si nous trouvons l’enfant avant eux … Et parmi les puissants de l'ombre, nombreux se posaient la question de savoir ce qu'il était advenu du petit Luitpold, futur Empereur. - SSSeigneur, vous m'avez mandé. - Je veux sssavoir qui a fait le coup, nous devrions déjà être mis au courant et déjà avoir le captif dans nos geôles de Skarogne. Nous sssommes les ombres et le sssavoir, t'en sssouviens tu. - Bien SSSeigneur Thanquol, je… je trouverai des informations - Alors cherche !! - Oui mon SSSeigneur - SSSKrilllk quand tu seras au Nord, va à Malefosse et trouve Trott, dis lui que le moment est venu, dis lui que le Nord ssse disperssse et qu'il aille ssur Kissslev tant que la tsssarine n'est pas aux aguets Même au delà des Océans l'affaire pris un tournant inattendu, sur les contre forts des Montagnes de fer, un elfe au cheveu blanc donnait des bouts d'esclaves à manger à son dragon, le Roi sorcier réfléchissait. Depuis peu les elfes sortaient d'Ultuan, la guerre contre le chaos les avait fait se retirer mais maintenant ils étaient à portée, il devait faire appareiller les arches noires pour leur faire comprendre que l'océan ne leur appartenait pas. Et si lui aussi cherchait l'enfant, ne serait ce que pour tenir le monde dans sa main. En quelques mois les recherches ne cessèrent, que ce soit pour sauver Luitpold ou pour faire chanter l’Empire, mais une troisième force plus sournoise œuvrait dans l’ombre de tout ce fracas. Sous d'autres latitudes, les mouvements de troupes et l’événement ne passa pas inaperçu également, au fin fond de la forteresse de KaraK aux huit Pic, Skarsnik était penché sur des cartes et projetait déjà de profiter du désordre pour fondre sur ces satanés longues barbes. Mais il n'était pas le seul à fomenter de tel projet, Graissus dents d'or dans les montagnes des larmes, Aztragoth le grand prêtre d'Hashut dans la plaine de Zharr, Le plus grand chef de guerre orc de tous les temps Grimgor boit en fer et bien d'autres opportunistes voyaient une conjoncture incroyable pour gagner du territoire ou abattre leur ennemis pendant qu'ils dispersaient leur force. Ainsi, le monde s’apprête à connaître une nouvelle période de trouble, juste après la « disparition » des dents de Mork, le monde se prépare à suivre la Traque de l’héritier. ![]() Chapitre Second De minces indices coulent au bord de la rivière
Selon ce qu’il pouvait voir, les nains avaient le plus oeuvrés dans les montagnes grises et noires, ils avaient défait différentes forces et écartaient au fur à mesure différentes régions montagneuses de l’axe de recherche. Les bretonniens également avaient remportés des victoires pour chercher le fils de l’empereur, même les haut elfes avaient envoyé une missive informant que les nains du chaos cherchaient de leur côté l’enfant. Les services de renseignements de l’Empire avait été actif en terre d’Arabie et proche des terres arides et là également aucunes nouvelles de l’héritier. Le monde est tellement vaste qu’il faudrait plusieurs décennie pour le parcourir à la recherche d’un enfant. Il fallait qu’il se repose sur les découvertes faites par Luthor Huss et Balthasar Gelt, là était le début de toute réflexion. Un Skaven, seul à première vue, ce n’était pas une chose à laquelle il était habitué. D’autant qu’il ne serait pas un membre du clan des assassins si les déductions de Huss étaient bonnes. Donc un individu sûrement engagé, manipulé et corrompu comme l’objet qu’il transportait. Forcément quelqu’un ou quelque chose se cachait derrière tout ça. Qui pouvait flétrir des vivants, sans aucun doute un sorcier puissant, un mage dément ou le fameux objet magique… Les victoires avaient beau réchauffer le cœur de l’Empereur, elles ne ramenaient pas de réels indices et Karl Franz décida qu’il devrait prendre les rênes de Griffes Mortelles, laisser la réflexion à Volkmar et faire ce qu’il faisait de mieux, se battre sur le champs de bataille. ![]() Chapitre Troisième Des trésors, des terres et un peu de bière
- Cé là, Gobbla, cé la ki fo’ kon atir lé gars en armur’, NazBrok On va dir’ce ki fo fer o couzin’ Ainsi les nombreuses batailles au Sud du golfe noir allaient connaître une suite inattendue car au-delà des dunes de sable se levait une force qui ne venait que de se réveiller.
A présent chaque grandes puissances plaçaient ses pions, que se soit pour soutenir l’Empire, pour le contrer ou pour en profiter… Très loin de ce tumulte, de ces guerres et de toute manigance, un jeune homme, encore un enfant, les yeux bandés, menottés dans une geôle crasseuse tentait de ne pas pleurer et de rester digne. ![]() Chapitre Quatrième Le cadeau des vents de magie Les premières lueurs du jour caressaient les murs de la grande pyramide d’Hexoalt, Mazdamundi ouvrit les yeux, une perturbation des vents magiques le sortit de sa méditation. Quelque chose approchait trop rapidement de la cité millénaire. Il cligna des yeux et son trône lévita de quelques centimètres et se dirigea vers l’une des terrasses surplombant la ville des sauriens. A plusieurs dizaines de kilomètres de là, haut dans le ciel, une forme inamicale évoluait en sa direction. ![]() Il
dépêcha un régiment de terradons pour aller vérifier que les vents
noirs du Chaos venaient à lui. L’odeur de la corruption ne pouvait le
tromper et quelques minutes plus tard, à travers les yeux d’un chaman
Skink perché sur un des volatiles, il distinguait nettement les
panaches noires entourant la bête. Dans un râle guttural et profond le
dragon souffla sur les reptiles venues à sa rencontre et deux poids
morts tombèrent instantanément, de son autre tête il happa un skink qui
bandait un arc et une moitié d’aile de terradon. Le chaman, maintenant
seul, lévitait face au prédateur, les yeux ouvert remplis d’une lumière
surnaturelle. Il se dégageait de lui une aura fantastique qui stoppa le
monstre volant. Une poignée de seconde fut nécessaire à la créature du
chaos pour comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un simple skin, une
poignée de seconde suffit à Mazdamundi pour lancer une petite partie de
son esprit à l’intérieur de la bête. Les yeux révulsés, le dragon
chuta, emportant avec lui ce qu’il tenait serré dans ses griffes. ![]()
Sur le vieux continent, au sein de la bibliothèque d’Altdorf, Volkmar faisait l’état des lieux des derniers rapports que les forces de l’alliance impériale lui avaient fait parvenir. De bonnes nouvelles arrivaient, les victoires s’enchaînaient mais pour l’instant aucune trace de l’héritier cependant il ne perdait pas espoir c’est autant de lieu qu’il pouvait rayer de sa carte. Ce qui marqua Volkmar c’est la mention à diverses reprises de monstres qui n’avait rien à faire là. Une chimère du chaos aurait été vu par des éclaireurs nains sur les contreforts des montagnes noires. Une troupe arabéenne aurait croisé au loin une manticore dans le désert des terres arides. Plus préoccupant, un dragon noir aurait survolé une partie de L’Empire jusqu’en Sylvanie avant de repartir en direction du nord vers les terres du chaos. Les rapports venant de Kislev mentionnaient également des monstres inhabituels. L’ensemble des ces informations semblaient se corréler à un moment mais pour l’instant Volkmar ni ne voyait ni ne comprenait ce qu’il était en train de se passer. Loin de toute cette agitation, dans un tunnel humide où une odeur de champignons régnait, l’enfant toujours les yeux bandés endurait sa captivité du mieux qu’il le pouvait. Il essayait de faire le point et de rassembler ses esprits de façon à comprendre pourquoi il changeait de cache toutes les semaines. Les voix qu’il arrivait à entendre changeaient également, il ne comprenait pas toujours la langue employée et sentit qu’il n’y avait pas que des humains autour de lui. La tristesse, le chagrin et surtout la peur lui tordaient l’estomac en permanence mais il devait faire face, il n’avait pas le choix. ![]() Chapitre Cinquième Là où les fils ont commencé à se tisser
Le vieux duc du changement fit quelques gestes rapides de ses griffes et son apparence se transforma, réduisant sa taille de moitié et pris l’aspect d’un humain sec et ridé. Un portail s’ouvra devant lui, comme un miroir en suspension, de l’autre côté un homme apparu, agenouillé et la tête baissé. - Maître, je suis à votre écoute, vos désirs sont des ordres. - Il va falloir obliquer vers le Nord mon cher, la voix grave et profonde de Kairos s’imprimait dans l’esprit de son interlocuteur. - Bien Maître nous nous mettrons en marche dès l’aube. - Veille sur l’enfant, il doit nous être livré en bonne santé. - Bien entendu Maître, répondit l’homme d’une voix chevrotante. - Tu as reçu convenablement les amis que je t’ai envoyé ? - Oui mon Maître, il nous serons utile lors de la traversée du Pays des trolls… j’imagine. - Ne te tracasse pas à imaginer quoi que se soit, c’est un travail qui m’est réservé. Les leurres fonctionnent bien, tu as fait un bon travail. - Bien Maître, merci Maître… Maître, mettre en place tout ça m’a coûté toutes les économies du duché et j’ai du emprunter à des taux exorbitants auprès d’autres nobles… - J’entends bien mon cher ami, ne te fais pas de soucis, ta récompense sera à la hauteur de tes tracas. Maintenant fais ce que tu dois faire et ne me déçoit pas. - Oui Maître, je serai à jamais le serviteur des fils du Destin. Toujours la tête incliné, le Duc fit deux pas en arrière sur une révérence. Le portail se referma. Kairos repris son apparence en regagnant l’intérieur de la forteresse de L’impossible. Les toiles magiques étaient tendues à travers le monde entier, il ne va pas falloir longtemps pour que les vortex se mettent en place et apparaissent petit à petit. Les deux visages du duc du changement sourirent en même temps unifiant le passé et le futur sous son joug. Avoir trouvé le moyen de transférer les tempêtes de magie du puits de l’éternité dans le monde des hommes amèneraient de grands changements et son Maître en serait d’autant plus satisfait. Il avait semé les graines du chaos et maintenant il n’y avait plus qu’à attendre que les mouches viennent se coller sur cette toile. ![]() Quant à l’enfant, qu’importe qui le trouve au final au plus les mages se
disperseront au travers le monde au plus les puissances des vents de
magie seront captées par la toile et plus puissants en seront les
piliers qui en émergeront. L’avenir promet des turpitudes incroyable et même le visage droit de Kairos en ignorait tous les aboutissants, et c’est peut être ce sursaut d’insouciance que le grand Duc du Changement cherchait en vain. ![]() Chapitre Sixième La traque Volkmar n’avait maintenant plus de doutes, des leurres furent postés au quatre coins du monde civilisé pour assombrir les pistes de l’héritier. Il fallait qu’il se concentre sur les faits, seulement les faits se répétait-il. Les ravisseurs n’avaient pu le traîner à l’autre bout du monde et l’alliance impie entre des renégats impériaux, des skavens et peut être un vampire ou un nécromancien ne menait à rien de constructif, il errait dans le flou et pourtant tout était devant lui, sous ses yeux, étalé sur son bureau les dizaines de rapports venant du monde entier. Peut être se leurrait il lui même en essayant de trouver une solution à un problème qu’il avait compris de travers. Trouver le point commun entre des humains, des skavens, des morts vivants, c’était trop évident pour qu’il le pointe du bout du doigt jusqu’alors. La corruption, des êtres corruptibles et facilement, ainsi la corruption ne pouvait venir que d’un endroit, le Chaos. Un sourire malicieux éclaira le visage du grand théogoniste sous les reflet d’un bougie. L’héritier n’était pas loin et le chaos appelait toujours ses fidèles à lui rendre hommage. Ils se rendait dans les désolations à l’extrême nord du monde connu. Bien que le raisonnement de Volkmar présentait des failles importantes, il dû se rendre à l’évidence, il n’avait que ça. Un domestique se racla la gorge pour attirer son attention, Volkmar ne l’avait même pas remarqué. - Grand Maitre, le Seigneur Guelt vous attends dans le boudoir - Oui, très bien, très bien répondit le grand théogoniste encore perdu dans ses réflexions, dites lui que j’arrive dans quelques minutes.
Sur les plaines entourant le fleuve lynsk, tout proche de la cité kislévite d’Erengrad, les gardes de l’avant poste regardaient arriver une petite caravane de quatre fiacres noirs arborant des décorations inconnues. Suivant les ordres des deux gardes postés devant les portes, les fiacres s’arrêtèrent, l’un des gardes échangea quelques mots avec le premier cocher et lui fit signe de descendre. Le cocher s’exécuta et fit le tour du fiacre et ouvrit la porte au garde qui rentra. Quelques minutes après le second garde s’approcha, le cocher lui ouvrit également la porte. Le kislévite eu à peine le temps de souffler dans sa corne qu’une main bleuâtre disproportionnée l’attrapa par la tête et le tira violemment dans le fiacre. Le cocher remonta rapidement et agita les rennes mais l’avant poste était déjà en alerte, une herse tomba barrant la route de la caravane, deux carreaux d’arbalètes transpercèrent le corps du malheureux cocher. Le tocsin sonna à plusieurs reprises, la dizaines de gardes en faction prirent position devant les fiacres. Une brise froide marqua un instant de silence avant le combat, et le cocher se releva, les carreaux qui le transperçaient avec lui. Il entonna un appel dans une langue gutturale, sous sa capuche personne ne put voir son visage, de la brume noirâtre sortie des fiacres, le premier s’ouvrit et les deux gardes sortirent d’un pas lent et non assuré, hache dégainé et bouclier à l’avant prêt au combat, ils allèrent à pas tranquille vers leurs camarades. - Zombies !!!! ZOMBIES crièrent les autres gardes toujours en positions de défense. Des autres calèches des êtres abominable, bleue pour la plupart, plus petit qu’un humain sortirent rapidement et chargèrent la ligne de défense. Une créature rose, un peu plus grande, humanoïde les suivit, des cris stridents sortaient de son bec. Les longues griffes se jetèrent contre les gardes kislévites effrayés. Le massacre ne durant que quelques minutes, les gardes ne se retrouvaient qu’à deux acculés devant la herse, se dressant devant eux une demi douzaine de démons, horreurs parmi les horreurs, ils ricanaient. L’instant avant l’assaut final fût ininterrompu par un hurlement bestial venant de l’étage de l’avant poste, le chef de la garnison se jeta par la fenêtre sur les démons, lors de sa chute il irradia d’une forte lumière blanche et un ours écrasa deux horreurs bleues, deux autres furent déchirées par ses griffes la seconde qui suivit. Les gardes voyant la fureur de leur chaman chargèrent l’horreur rose. A ce moment là trois silhouettes incandescentes sortirent de l’ombre nappant les carrosses, des jets de flammes assaillirent l’ours qui venait de dévorer les deux dernières horreurs. L’animal roula sur lui même et repris forme humaine, trois incendiaires lui faisaient face, il incanta rapidement et l’air se refroidit presque instantanément autour d’eux, ralentissant les mouvements de ses ennemis. Il devait se rendre à l’évidence en voyant ses deux derniers compagnons rendre leur ultime souffle en ayant tué l’horreur rose, il ne pourrait jamais résister seul. Le cocher incanta une nouvelle fois et les gardes tombés se relevèrent et marchèrent vers le chaman qui recula, la fatalité de son sort était inéluctable et il ne pouvait même pas fuir. Comme un signe du destin, il sentit la terre et l’air vibrer d’une manière inhabituelle, pourtant personne n’avait pu prévenir les garnison d’Erengrad, une douzaine de mètres le séparait des messagers de la mort qui se trouvaient en face de lui, d’un coup il entendit un immense cris lui percer les tympans et se jeta à terre. Il ne distingua que des immenses ombres majestueuses fondre par dessus lui emportant les incendiaires vers les cieux et les laissant s’écraser plus loin dans la lande. Des grands aigles, neuf grand aigles déchiraient déjà les fiacres à la recherche de quelques chose, le cocher lança une main de mort sur le chaman, in extremis le sort fût dévié et le chaman kislévite devina juste à côté de lui un bâton de mage orné d’une lune blanche. Tout en descendant de son aigle l’elfe lança un nouveau sort sur le nécromancien et l’envoya voler, ce dernier n’eut pas le temps d’atterrir qu’un aigle le déchiquetait. Le temps que le kislévite se lève il vit un bataillon complet de cavaliers d’Ultuan cerner les fiacres, sa bataille était fini, il avait résistait et restait le seul humain en vie. Quelques minutes plus tard, un vrombissement dans l’air signifia l’arrivée d’un autre protagoniste que les elfes, un gyrocoptère se posa à dix mètres d’eux. Un nain descendit de l’appareil avant que le pilote ne redécolle, bardés de chaînes dans sa barbe rousse le nain s’enquit tout de suite auprès du mage elfe. - Vous l’avez ? - Oui, il est derrière vous dans le dernier fiacre, allez le réveiller vous même cher Thane. Dans les débris de la dernière voiture, le nain chercha son chemin en faisant voler la toile et les arceaux, au milieu de ce fatras, un jeune adolescent inconscient gisait, recroquevillé sur lui même, les yeux bandés. Derrière une longue vue rafistolée, à l’abri d’un monticule de terre, à quelques dizaines de mètres de là, Striknin rédigea rapidement une missive et l’a donna à son acolyte - fais passsssser ce mot à sa majesté et insssssiste bien pour que seul le grand maître Thanquol lise ce message en personne. Le sourire du skavens en disait long sur ce qui venait de voir et ce qui allait en découler. |
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